Villes


Antananarivo, la cité des mille guerriers

La capitale est incontournable pour ceux qui arrivent par l’aéroport d’Ivato, situé à une quinzaine de kilomètres du centre-ville. Tananarive est une ville historique à population pouvant être caractérisée de « melting pot ». En effet, on peut voir une vraie Chinatown dans les boutiques de Behoririka !

Les collines sacrées et les Rova
La ville s’étend sur 12 collines. Le roi Andrianampoinimerina y avait établi sur chaque colline une femme. Aujourd’hui, on peut y visiter un « Rova » (petit musée).  En voici les plus célèbres :
_Ambohimanga inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. C’est de là qu’Andrianampoinimerina commença ses premières conquêtes.
_Antsahadinta, où poussent des arbres sacrés comme l’ « amontana », symbole de royauté et le « aviavy » symbole de noblesse.
_Ilafy où le Rova représente une ancienne maison du roi Radama I
_Ambohidrabiby où le roi Ralambo apprit à son peuple à manger de la viande de zébu pour la première fois.
_les 3 collines qui forment Analamanga
Sur chaque colline se trouve un Rova mais n’oublions pas celui de Manjakamiadana, demeure de la reine Ranavalona III avant la colonisation. Après le terrible incendie de 1995, le Rova est maintenant reconstruit et sera bientôt ouvert à tous.

Les visites sur les Routes Nationales

_RN1, sur la route de Tsiroanomandidy, on peut passer par le Lemur’s Park hébergeant 9 espèces de lémuriens. Puis, un petit détour à Antogona avec ses cases royales devenues musées et un lieu sacré pour faire des offrandes en vue d’obtenir une progéniture. Ensuite, il ne faut surtout pas rater Ampefy avec les chutes de la Lili, son lac regorgeant de délicieux poissons pour le déjeuner, l’îlot de la Vierge sur laquelle on peut voir une statue de la Vierge Marie. Ampefy possède beaucoup de complexes touristiques et surtout  au bord du lac. Enfin, il faut voir les geysers naturels.
_RN2 : en route pour Toamasina. Ambohimalaza est une ville historique qui abrite les cimetières des personnes de sang royal  surmontés de maisonettes dites « tranomanara ». La nouvelle église protestante est un vrai chef d’œuvre d’architecture. En continuant la route, il faut faire un détour pour Mantasoa afin d’admirer le superbe lac artificiel et profiter des complexes hôteliers. Mantasoa est aussi une ville historique où jadis Laborde s’y était installée. De retour sur la RN, la bifurcation de Nandihizana offre un splendide panorama typique des Terres Centrales. Il ne faut non plus oublier les gorges de Mandraka où la route offre un paysage impressionnant. La ferme aux papillons mérite qu’on s’y arrête pour admirer les différentes espèces de papillon de l’île, de lézards et d’insectes.
_RN4 : le détour à Andranovelona en vaut la peine. C’est là-bas que l’eau en bouteille locale Eau Vive est extraite et raffinée. De plus, le parc possède un petit musée. Puis la réserve nationale d’Ambohitantely est constituée d’une forêt naturelle où trône le Palmier Royal endémique du Tampoketsa d’Ankazobe.
_RN7ou route de Tuléar offre un complexe de loisirs, de détente et d’artisanat de l’Analamanga Park.  Ambatolampy est une ville située à 68km du centre ville avant d’entrer à Antsirabe. La ville regroupe tous les métiers de la forge et de la fonderie. On y trouve les différents ustensiles de cuisine fabriqués en aluminium, cuivre et bronze. L’élevage de chevaux est aussi une vocation des habitants après la forgerie.

Les visites du centre-ville
Pour ceux qui ne veulent pas partir loin, des visites à proximité de la ville sont également possibles.
_Le parc zoologique et botanique de Tsimbazaza abrite plusieurs espèces d’oiseaux de l’île et les derniers aigles survivants. Des espèces de lémuriens vivent également en captivité. Un vivarium abrite des reptiles. On peut également voir des os de dinosaures, un squelette complet d’un Aepyornis et  des squelettes d’archeolemurs.
_Croc Farm, la ferme à crocodiles où on peut admirer sans danger des crocodiles qui  paressent au soleil. Cette ferme se trouve sur la route de l’aéroport d’Ivato. Un snack-bar propose des brochettes et des steaks de crocodile. Le parc est ouvert toute la semaine de 9h à 17h.
_ Le quartier incontournable de l’indépendance, une esplanade qui offre un panorama superbe sur la ville basse et les rues qui, en lignes droites, traversent plusieurs quartiers de la ville. Et depuis, l’hôtel de ville offre un splendide spectacle avec ses jets d’eau.
_Le marché d’Analakely pour ceux qui aiment un bain de foule, regorge de plusieurs pavillons où on vend des produits culinaires, de la viande, des vêtements.

Partout en ville, on trouve de nombreux bons hôtels, des tee-shirteries et des boutiques de souvenir. Les différentes banques faciliteront également l’échange de devises et le retrait d’argent.

Sur la route de Tuléar


La porte du Sud, immense falaise qui s’enflamme en couchant, sur les derniers contreforts du massif, marque l’invisible frontière entre les hautes terres aux arrondis verdoyants et l’immense plateau de l’Horombe. A partir de là, le sentiment d’avancer en terra incognita se fait plus fort, les villages se raréfient, le décor aride prend une dimension cinémascope. On entre au pays Bara, une prairie d’herbes jaunes sans limites, piquetée de palmiers satrana.

Ranohira

Ranohira abrite le Parc National de l’Isalo, massif de grès impressionnant s’étendant sur 81000ha. De loin, le massif d’Isalo, qui rompt la monotonie du plateau de l’Horombe, parait un bloc monolithique au relief ruiniforme d’une magie tourmentée : crêtes déchiquetées, cnyon ciselés, pitons de grès rouges usés, cratères lunaires, un paysage d’Ouest américain. C’est la montagne sacrée des Bara,. Accompagné d’un guide, on peut faire des excursions suivant le type de circuit choisi. On trouve la piscine naturelle, des rivières et cascades, des lémuriens dans leur milieu naturel avec les grottes et les canyons. Le massif de l’Isalo nous offre des structures très impressionnantes comme la fenêtre de l’Isalo, la reine de l’Isalo ou une roche en forme de crâne. Durant la nuit, vous pouvez vous offrir un repos bien mérité dans les divers complexes hôteliers. Sur la route qui mène vers Tuléar, il ya également la Maison de l’Isalo, un vrai musée Betsileo et le guide est vraiment gentil.

La Maison de l’Isalo                                                                                                                      
                             Le guide

Sarodrano
Située à quelques kilomètres de Tuléar, on y trouve une grotte naturelle où on peut se baigner dans l’eau aux couleurs limpides.                                                            



Tuléar
A 949 km de la capitale malagasy, Tuléar est la ville la plus proche du Tropique du Capricorne. Le port est le plus important de la région du Sud, il fait un temps super chaud et la luminosité est exceptionnelle. Le port ne possède pas de quai mais un débarcadère et, tout le plan  d’eau qui est abrité par le plus grand récif corallien du monde (300 Km) est un poste de mouillage réputé. Se promener à travers la ville à la forme d’un quadrilatère parfait, traversée en diagonale par le grand boulevard Tsiranana, où est regroupé tout le centre administratif dans les grands pousse-pousse est un véritable plaisir. La ville ne possède pas trop d’endroits à visiter alors il ne faut pas rater :
_le musée de la mer où l’histoire de poissons d’antan est illustrée et on peut s’informer sur les nombreux poissons peuplant la mer malagasy.
_le jardin de la mer est un lieu agréable pour se reposer tranquillement sur les bancs de pierre et un terrain de jeu agréable pour les enfants. La rue qui y mène est bordée de plusieurs snack-bars.
_l’université  de Tuléar où à l’entrée se dressent deux grands beaux « aloalo »


Plages
La plus connue est celle d’Ifaty avec ses plages de sable blanc et les nombreux hôtels. Il y a aussi celle de Mangily un peu plus loin avec des eaux claires et propres.

Diego Suarez


En 1500, des portugais sur la route des Indes mettaient cap sur la région la plus Nord de l’île. C’étaient Diégo Diaz et Suarez. Ainsi, ces deux messieurs ont appelé le cap « Diégo Suarez ». Antsiranana en malagasy est le port par excellence et le troisième port de Madagascar. C’est à la fois un port de commerce, de pêche, un port militaire et le site d’un grand chantier naval. 
                                                                        L’hôtel de ville

La ville du Nord était considérée comme un vrai symbole de colonisation par son histoire et sa structure. De plus elle a été longtemps coupée du reste de l’île du fait du mauvais état de la route. Aussi, les étrangers et ceux qui peuvent se permettre un voyage par le ciel étaient les seuls à pouvoir profiter de la magnifique ville. Mais aujourd’hui, voyager sur route est  plus agréable que par avion malgré les 1200km séparant la ville de la capitale malagasy. En effet, le paysage tout le long de la route est de ce qu’il y a de plus attrayant. Des plantations de tabac, de cacao bordent la route et on voit aussi s’étendre sur de grandes superficies des mangroves.
Les villes le long de la route valent la peine d’une escale  même juste pour quelques heures. S’accorder quelques instants sur les points de vue comme celui de Belvedere est tout aussi relaxant qu’agréable pour prendre de magnifiques photos.  Ankify est une petite ville qui mérite qu’on s’y attarde encore un peu. C’est de son port que partent les vedettes qui mènent vers Nosy Be. Puis, la plage au sable blanc est vraiment magnifique et on peut aussi ramasser de jolis coquillages comme souvenirs de vacances. 


                                                                  Le port d'Ankify
                                                 
La ville de Diégo est l’une des régions les plus touristiques  du pays de part son histoire et de nombreux Vazaha (étrangers) qui y résident. Il règne donc une atmosphère particulière qu’on ne trouve nulle part ailleurs dans le pays. Son climat tropical est favorable grâce au vent du Nord le Varatraza. Agréable à vivre, la ville est représentée par un pain de sucre vestige d’un vieux volcan à son centre. 

                                                                     Le "pain de sucre"
                                                                    La mer d'émeraude 

Diégo Suarez présente une véritable beauté de la nature avec ses formes et son relief. La ville possède plusieurs caps et baies. Diégo possède un peu en dehors de la ville quatre importantes baies : la Baie des Courriers, la Baie des Dunes, la Baie des Pigeons et la Baie des Sakalava. Les trois dernières constituent la « côte des baies » située sur la route de la célèbre plage de Ramena. Il y a aussi la Baie de Diégo qui est la deuxième plus grande baie du monde et le Cap Diégo occupe la troisième place du plus beau cap mondial. De là se trouve un ancien grand aéroport construit pendant la colonisation. Juste en face, on a une belle vue de la ville, du port surtout.
                                                                     Le cap diégo                                                                            
                                                         

                                                                 La baie des dunes
 En parlant de cap, celui d’Ambre est ce qu’il y a de plus prestigieux du fait qu’il constitue l’extrême Nord de Madagascar. A son sommet  se trouve un phare où du haut de ses 32m on peut voir le Canal de Mozambique d’un côté et l’Océan Indien de l’autre côté. 



                                                                    Le phare

Ensuite, la ville a de belles plages, celles de Ramena et d’Orangea, une ancienne base navale. Le sable est de ce qu’il y a de plus blanc et fin. L’eau est si transparente qu’on peut facilement voir à travers. En poursuivant la route d’Orangea, on rencontre un autre phare mais moins impressionnant que celui du cap d’Ambre. De là on peut apercevoir la couleur envoutante de la mer d’Emeraude. On y navigue sur de petits bateaux et apercevoir sans tuba ni masque le fond marin. L’eau y est si claire que nul besoin de masque ni de tuba.  Les pêcheurs vous prépareront eux même votre déjeuner en fonction de ce que vous voulez se trouvant en mer.

                                                                    La mer d'émeraude

La ville d’Antsiranana justifie son caractère de « symbole de colonisation » de part son histoire et sa structure. La ville  est construite en damier avec ses maisons du style arabe. Sur la route de la Baie des Courriers, on peut admirer Windsor Castle, un ancien repaire anglais. L’ascension y est difficile mais le jeu en vaut la chandelle pour  admirer l’Océan Indien et le canal de Mozambique. Et juste en face de cet ancien quartier général, se trouve la Montagne des Français. De là, ils pouvaient apercevoir et anticiper les attaques ennemies. A part cela, on peut encore visiter les restes d’un quartier militaire français sur la route d’Orangea, à quelque distance du phare. Les canons témoignent de la rivalité entre Français et Anglais.




                                                               La base navale à Orangea 

La Montagne d’Ambre surprend tant en ce qu’elle renferme que son climat. Il y fait plus frais qu’en ville et on a même besoin de se couvrir assez chaudement le soir. La réserve renferme un lac sacré, le lac Antanavo  et une chute sacrée où des femmes stériles font une offrande pour avoir une descendance.
Le lac sacré d’Anivorano renferme une histoire passionnante. Crocodiles habitent ce lac. Autrefois, d’après la légende, c’étaient des humains. Une sorcière quémandait de l’eau dans le village mais personne ne lui en offrit. Alors pour se venger elle prononça une malédiction qui changea tous les habitants en crocodiles et recouvrit tout le village d’eau. Aujourd’hui, certains disent apercevoir des bijoux sur ces reptiles.

Plus loin, une visite des Tsingy d’Ankarana est incontournable. Récemment découverts, ces  tsingy sont de vraies merveilles de la nature repoussés par la terre rouge. Du fait de cette couleur, on les nomme les « Tsingy rouges ».

Pour ceux qui ne peuvent pas partir loin de la ville, il y a plusieurs places à visiter et ne pas manquer comme saisir l’atmosphère du port de la ville. Juste prendre l’air sur la Place Joffre et la Place de la Musique est aussi amusant.
                                                                 La place Joffre
                                                        Une vue sur le port


                                                                  La place de la musique

Le soir, la ville vous offre ses night-clubs et restaurants ou encore déguster quelques brochettes et fritures dans les rues.